Lors de son passage dans l’émission de Zack Nani ce jeudi, Florian Thauvin a raconté comment Jean-Louis Leca avait activement cherché à le faire venir au RC Lens l’été dernier. L’attaquant de l’Udinese a dévoilé les coulisses des négociations avec le club, expliquant ouvertement les différentes étapes de ces discussions et les motifs qui l’ont finalement conduit à refuser de rejoindre l’équipe lensoise.
L’anecdote de Florian Thauvin avec Jean-Louis Leca illustre une belle histoire de soutien et de reconnaissance dans le monde du football, souvent impitoyable. À un moment où Thauvin se sentait dévalorisé et ignoré après des saisons difficiles, c’est l’ancien gardien du RC Lens, désormais membre du staff technique du club, qui lui a tendu la main. En juin, Leca prend l’initiative de contacter Thauvin alors qu’il évolue à l’Udinese, un club où il peine à retrouver la lumière après des passages mitigés en Europe.
Dans un environnement où les critiques semblaient unanimes, Jean-Louis Leca se distingue en affirmant : Je veux te signer cet été, après avoir passé une nuit à analyser les performances de Thauvin. Contrairement à la plupart des observateurs qui se concentraient sur les difficultés récentes du joueur et ses contrats, Leca décide de parler de football pur et du talent retrouvé par Thauvin. Il remarque ses performances récentes en Serie A et souligne que le Français n’avait pas perdu son niveau, mais manquait simplement de soutien sur le terrain : « Si ton attaquant il n’avait pas croqué, tu serais le meilleur passeur de Serie A. Je te veux tout de suite, tu dois venir au RC Lens.» Lui déclare-t-il.
Ce discours touche profondément Thauvin, qui admet que c’est la première fois depuis deux ans qu’un dirigeant d’un club lui parle de football plutôt que de son passé ou de son salaire. L’attention que Leca porte à ses performances récentes plutôt qu’à ses échecs passés redonne à Thauvin un sentiment de reconnaissance : « Il n’y en avait pas un qui m’avait vu jouer. Et lui, il avait pris le temps de regarder et c’était enfin quelqu’un qui donnait de la reconnaissance à mon travail.» a t’il ajouté.
L’histoire prend une nouvelle dimension lorsque Thauvin brille en début de saison avec l’Udinese. Leca, fidèle à ses convictions, le rappelle pour lui dire : « Ce n’est pas une surprise, moi je savais, j’ai vu.» Cela souligne la vision et la confiance que Leca avait en Thauvin, une qualité rare dans un milieu où les jugements hâtifs et les critiques négatives peuvent souvent prédominer.
Cette anecdote montre combien un soutien sincère et des paroles justes peuvent avoir un impact considérable sur un joueur qui cherche à rebondir. Dans un football parfois déshumanisé, ce geste de Jean-Louis Leca rappelle l’importance de croire en l’autre, de valoriser les efforts, et de voir au-delà des résultats immédiats. Thauvin retrouve ainsi le feu grâce à cette marque de confiance, et l’histoire prend une tournure positive, tant pour lui que pour ceux qui croient encore en son talent.