Le monde du football, réputé pour ses sommes astronomiques, ne se limite pas aux salaires des joueurs. Les entraîneurs, véritables architectes des performances d’une équipe, touchent également des rémunérations souvent élevées, surtout dans les clubs les plus prestigieux. Voici une analyse détaillée des salaires des entraîneurs en Ligue 1, en tenant compte des écarts significatifs entre les clubs.
Les mieux rémunérés : des contrats en or pour des objectifs élevés.
En tête de liste, on retrouve Luis Enrique, entraîneur de Paris Saint-Germain Germain, avec un salaire annuel impressionnant de 11 millions d’euros, assorti d’un contrat courant jusqu’en 2027. Cet investissement massif traduit les ambitions de PSG, qui compte sur le technicien espagnol pour ramener le club au sommet du football français et de briller sur la scène européenne.
Derrière lui, De Zerbi, entraîneur de l’Olympique Marseillais perçoit 7,2 millions d’euros par an. Bien que son contrat se termine en 2025, Marseille a misé gros sur l’ancien entraîneur de Brighton pour instaurer une philosophie de jeu durable et, surtout, conquérir la Ligue 1.
Le podium est complété par Adi Hütter de l’As Monaco , Bruno Genesio du LOSC et Jorge Sampaoli du Stade Rennais qui perçoivent respectivement un salaire de 3 millions d’euros par an en ligue 1.
La seconde vague des entraîneurs les mieux rémunérés.
Derrière ce trio de tête, se trouve l’entraîneurs comme Franck Haise ex entraîneur lensois qui perçoit un salaire de 2 millions d’euros par an. Son arrivée, après des années réussies au RC Lens, témoigne des ambitions grandioses du projet niçois sous l’égide d’Ineos.
Ensuite son successeur Will Still au RC Lens a vu son salaire croître atteignant la somme 1,2 millions d’euros Ces rémunérations reflètent leur rôle clé dans des projets visant à consolider une place en haut de tableau et à performer en compétitions européennes.
Plus bas, on peut évaluer le Salaire de l’entraîneur du Stade Brestois Eric Roy qui perçoit un salaire minime malgré ses belles performances en Ligue 1 et en Ligue des Champions pour une rémunération de 840.000 euros l’année.
Pierre Sage (Lyon) perçoit 960.000 euros par an. Pierre Sage, promu entraîneur principal à Lyon dans un contexte délicat, porte le lourd héritage d’un club en quête de renaissance.
Les entraîneurs à salaires modestes : un rôle tout aussi stratégique.
Dans la partie basse du tableau, on trouve des techniciens comme Liam Rosenior. (Strasbourg, 400.000 euros). Bien que leurs rémunérations soient moindres comparées aux plus grands noms, leur influence reste capitale pour stabiliser leurs équipes en Ligue 1 et viser, à terme, des performances plus ambitieuses.
En bas de l’échelle, des entraîneurs comme Christophe Pélissier (Auxerre), Alexandre Dujeux (Angers) ou Jean-Louis Gasset (Montpellier) perçoivent des salaires compris entre 500 000 euros et 1,5 million d’euros par an. Ces montants traduisent la réalité financière plus modeste des clubs qu’ils dirigent, mais aussi la différence de stature entre ces équipes et les géants du championnat.
Luis Enrique (PSG, 2025) = 11 M€
Roberto De Zerbi (OM, 2027) = 7,2 M€
Adi Hütter (Monaco, 2026) = 3 M€
Bruno Génésio (Lille, 2026) = 3 M€
Jorge Sampaoli (Stade Rennais) = 3 M€
Franck Haise (Nice, 2027) = 2 M€
Will Still (Lens, 2027) = 1,2 M€
Pierre Sage (Lyon, 2026) = 0,96 M€
Éric Roy (Brest, 2025) = 0.84 M€
Liam Rosenior (Strasbourg, 2027) = 0,4 M€
Christophe Pélissier (Auxerre, 2025) = 0,66 M€
Luka Elsner (Reims, 2026) = 0,60 M€
Didier Digard (Le Havre, 2026) = 0,60 M€
Carles Martinez Novell (Toulouse, 2026) = 0,24 M€
Alexandre Dujeux (Angers, 2025) = 0, 24 M €
Olivier Dall’Oglio (Saint-Etienne, 2025) = 0.4 M€
Olivier Dall’Oglio (Saint-Etienne, 2025) = 0.4 M€
Antoine Kombouaré (Nantes, 2026) = 0,12M €
Les écarts de salaire parmi les entraîneurs de Ligue 1.
Les écarts de salaire parmi les entraîneurs de Ligue 1 illustrent les disparités économiques qui existent entre les clubs du championnat. Les grosses écuries, comme l’OM, le PSG ou Monaco, n’hésitent pas à investir massivement dans leur staff technique pour garantir des résultats à la hauteur de leurs ambitions. À l’inverse, des clubs comme Brest, Le Havre ou Auxerre doivent composer avec des moyens financiers plus limités, ce qui se reflète directement dans les rémunérations proposées.
Vers une hausse des investissements ?
Avec l’arrivée de nouveaux investisseurs étrangers dans plusieurs clubs de Ligue 1, on pourrait assister à une inflation des salaires des entraîneurs dans les prochaines années. Les ambitions européennes des clubs français, combinées à une concurrence accrue au sein du championnat, pourraient inciter les dirigeants à miser davantage sur des techniciens de renom, à l’image de ce que l’OM et le PSG ont fait cette saison.